Burkina-Faso – Matinée fiscale sur la loi de finances 2025 : des réformes majeures pour les acteurs économiques

Burkina-Faso – Matinée fiscale sur la loi de finances 2025 : des réformes majeures pour les acteurs économiques

Le 6 février 2025, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso (CCI-BF) a accueilli une matinée fiscale consacrée à l’examen des nouvelles dispositions de la loi de finances 2025. Organisé en partenariat avec l’Ordre National des Experts-Comptables et des Comptables Agréés du Burkina Faso (ONECCA), la Direction Générale des Impôts (DGI) et la Direction Générale des Douanes (DGD), cet événement a rassemblé plus de 200 participants issus du secteur privé et des administrations fiscales.

Dans son mot de bienvenue, la Directrice Générale Adjointe de la CCI-BF, Mme Patricia BADOLO, représentant le Directeur Général, a salué la collaboration fructueuse entre les différentes institutions partenaires. Elle a réaffirmé l’engagement de la CCI-BF en faveur du civisme fiscal, soulignant l’importance de ces rencontres pour sensibiliser et accompagner les entreprises dans le respect de leurs obligations fiscales. De son côté, le 1er Vice-Président de l’ONECCA, M. Alassane OUEDRAOGO, s’est réjoui de la forte mobilisation des acteurs économiques et a exprimé sa gratitude envers les partenaires ayant contribué à la réussite de l’événement.

Des réformes fiscales clés pour 2025
Les communications de la matinée ont porté sur les nouvelles mesures fiscales et leurs implications pour les entreprises. Parmi les réformes majeures introduites par la loi de finances 2025, on note :

La mise en place de la facture électronique pour les entreprises relevant de la Direction des Grandes Entreprises et des Directions des Moyennes Entreprises ;

L’extension de la durée de validité de l’Attestation de Situation Fiscale (ASF), facilitant ainsi les démarches des contribuables ;

Des ajustements techniques sur les retenues à la source, visant à améliorer la gestion fiscale ;

L’imposition à la TVA de certains biens vendus via des plateformes électroniques, qu’elles soient locales ou
étrangères ;

L’obligation d’enregistrer au taux proportionnel les contrats de travaux immobiliers d’une valeur supérieure à 500 millions FCFA entre particuliers ;

L’augmentation du droit de timbre sur les quittances de dépôt d’espèces dans les institutions financières.

Ces mesures s’inscrivent dans un contexte de défis sécuritaires et d’une pression accrue sur la mobilisation des recettes fiscales. Les administrations fiscales sont appelées à renforcer leurs efforts pour garantir les ressources nécessaires au fonctionnement et au développement du pays.

Un cadre d’échange pour les entreprises

Au-delà des présentations techniques, cette matinée fiscale a permis aux participants d’échanger avec les experts présents sur les enjeux liés à l’application des nouvelles dispositions. Les discussions ont mis en lumière les défis et opportunités qu’impliquent ces réformes pour les entreprises de différents secteurs.

Grâce à cette initiative, la CCI-BF et ses partenaires réaffirment leur volonté d’accompagner les entreprises dans leur mise en conformité fiscale et de renforcer la transparence du système fiscal burkinabè.

KABORE Auguste

Cette conférence m’a permis de mieux comprendre l’impact des nouvelles mesures fiscales sur les entreprises du secteur. L’introduction de la facture électronique, par exemple, va certainement améliorer la traçabilité des transactions et simplifier les échanges entre les acteurs de la chaîne d’approvisionnement. Toutefois, certaines dispositions comme l’imposition à la TVA des plateformes électroniques pourraient représenter un défi pour les PME qui s’approvisionnent en ligne. Ces échanges m’ont aidé à mieux cerner les enjeux fiscaux qui influencent directement les opérations logistiques et le commerce international.

Bonjour à tous, je m’appelle Cheik Nombré. En tant qu’étudiant en fin de cycle de licence en Analyse Comptable de l’université Norbert Zongo et membre du Club Rotaract Koudougou, je suis également entrepreneur dans le domaine du digital,de la cartographie et de gestion. Passionné de faciliter la vie des entreprises, j’aide à développer des outils innovants pour faciliter l’organisation et la gestion efficace des entreprises. Évoluant actuellement Chez NAFA NAANA, une entreprise spécialisée dans la mise à disposition des familles burkinabés des solutions de cuisson propres ainsi que des produits solaires.

Il etait important pour moi aujourd’hui de participer à cette matinée fiscale organisée par la Chambre du Commerce du Burkina Faso en collaboration avec l’ONECCA-BF, la DGI et les Douanes. Cette session a été extrêmement enrichissante car elle m’a permis d’en apprendre davantage sur les récents changements concernant les lois fiscales. Les points clés abordés incluaient notamment l’allongement à deux mois de la durée de validité des Attestations ASF ainsi que les innovations relatives à la TVA.

Je suis particulièrement intéressé par ces développements car ils visent non seulement à améliorer l’efficacité administrative mais aussi à simplifier les procédures fiscales pour les entreprises locales. mon objectif est d’intégrer ces connaissances dans mes projets professionnels afin d’aider les entreprises burkinabè à se conformer aux nouvelles réglementations fiscales tout en optimisant leur gestion administrative.

En tant que fournisseur régulier de services aux entreprises, j’ai également appris beaucoup sur le mécanisme des retenues effectuées sur ces prestations.

Je tiens sincèrement à remercier toutes les organisations impliquées dans cette initiative réussie : la Chambre du Commerce, l’ONECCA-BF, la DGI et bien sûr les Douanes.

Par Haro Lydie

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