La spécificité de cette usine est la transformation du coton burkinabè pour la confection des effets d’habillement des Forces de défense et de sécurité ainsi que des Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP)
Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a procédé, ce samedi matin, à la pose de la première pierre de la construction de l’usine textile des Forces armées du Burkina Faso (TEXFORCES-BF). Située à Logofoursso à la sortie de Bobo-Dioulasso, sur la route d’Orodara, cette unité industrielle vient en réponse à un besoin crucial exprimé dans un contexte de fort défi sécuritaire.
Pour le Président de la Transition, cette activité entre dans le cadre d’un processus d’industrialisation que « nous avons enclenché dont l’objectif est de transformer tout ce que nous produisons ».
La spécificité de cette usine est la transformation du coton burkinabè pour la confection des effets d’habillement des Forces de défense et de sécurité ainsi que des Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP). « Nous avons décidé de transformer notre coton sur place pour pouvoir habiller en priorité les forces de défense et de sécurité burkinabè mais aussi les forces de sécurité en Afrique qui souhaitent s’approvisionner ici au Burkina Faso », a indiqué le Chef de l’Etat.
Le ministre en charge du Commerce, Serge Gnaniodem PODA a expliqué, dans le discours du Chef de l’Etat prononcé par lui, que l’offre de la TEXFORCES-BF, va contribuer à rompre avec la dépendance du Burkina Faso vis-à-vis de l’extérieur pour les besoins vestimentaires des troupes. Elle va également permettre au pays d’économiser sur les commandes des tenues des FDS. « Depuis toutes ces années, nous passions le temps à dépenser des dizaines de milliards de FCFA à l’extérieur pour pouvoir habiller les forces de défense et de sécurité », a soutenu le Capitaine Ibrahim TRAORE.
L’industrialisation étant un facteur indéniable de croissance économique et de création d’emplois, le nouveau complexe industriel constitue, selon la gouverneure de la région des Hauts-Bassins, Mariama KONATE/GNANOU, « le symbole de l’union de nos forces et notre commune détermination à contribuer positivement à l’économie nationale tout en préservant notre identité culturelle ».
D’un coût de réalisation de 15 milliards FCFA, l’infrastructure sera bâtie sur une superficie de 9 ha et comportera des bâtiments de filature, de tissage, de confection des produits, un bâtiment administratif, un magasin et une infirmerie.